Législatives dans la 1ère circo : La gauche divisée face à la menace de l’extrême droite

À quelques jours d’une élection législative déterminante, l’issue semble incertaine alors que l’extrême droite pourrait se retrouver à la tête du pays. Dans la 1ère circonscription, la perspective inquiétante est renforcée par la division de la gauche, qui présente deux candidats dans une course électorale où l’unité serait pourtant cruciale. D’un côté, La France Insoumise (LFI) a parachuté Raphaël Arnault (à gauche sur la photo), un militant antiraciste lyonnais. De l’autre, Philippe Pascal, un candidat local soutenu par un bloc de gauche incluant Cécile Helle et le Parti Socialiste (PS) notamment.

La division de la gauche

La fragmentation de la gauche est une constante regrettable qui risque une nouvelle fois de coûter cher. Raphaël Arnault et Philippe Pascal revendiquent tous deux le soutien du Nouveau Front Populaire, rendant la compétition interne encore plus acerbe. Pourtant, face à une extrême droite menaçante, il est impératif de se rappeler que l’union fait la force. Si l’un des candidats de gauche parvient à prendre l’avantage au premier tour, il pourrait bénéficier d’une dynamique favorable au second tour et ainsi garantir une victoire face à l’extrême droite.

Le danger de l’extrême droite

Le Rassemblement National (RN), quant à lui, a décidé d’investir la députée sortante Catherine Jaouen. Bien que cette candidate soit quasiment inexistante sur le territoire contrairement à Joris Hébrard (ex député RN), la montée en puissance de l’extrême droite ne peut être prise à la légère. Les idées portées par le RN sont une menace pour la cohésion sociale et les valeurs républicaines de notre pays. L’histoire récente a montré que lorsque l’extrême droite gagne du terrain, les droits et les libertés fondamentales sont souvent les premières victimes.

Un premier tour décisif

Le premier tour sera donc déterminant pour les candidats de gauche. Celui qui arrivera en tête aura non seulement la légitimité du Nouveau Front Populaire mais aussi une véritable chance de l’emporter au second tour. Compte tenu de la faible notoriété de la candidate RN, une victoire de la gauche au deuxième tour reste très envisageable, à condition que les électeurs comprennent l’importance cruciale de leur vote. Le niveau de l’abstention sera également un indicateur déterminant.

La nécessité de l’unité

La division actuelle de la gauche est une erreur stratégique majeure face à une menace aussi sérieuse que celle de l’extrême droite. Si la gauche veut espérer contrer l’idéologie rétrograde et dangereuse du RN, elle doit impérativement se rassembler autour d’un candidat unique. Il est encore temps de réaliser que l’adversaire véritable n’est pas parmi les rangs de la gauche mais bien dans ceux de l’extrême droite. L’heure est à la responsabilité et à l’unité.

La situation difficile du candidat LR

Par ailleurs, Johan Courtois, le jeune candidat des Républicains (LR), se voit très affaibli par la situation déplorable et les divisions au sein de son parti. Sa position au deuxième tour sera scrutée par les électeurs du camp « républicain » qui refusent l’extrême droite. Quant à la candidate de la majorité présidentielle, Malika Di Fraja, si l’on en croit les législatives de 2022 et les Européennes dans la 1ère circonscription et plus largement dans le Vaucluse, la dynamique est loin d’être dans son camp.

Alors que l’élection approche, l’avenir du pays se joue peut-être dans ces quelques jours. Une gauche unie pourrait non seulement empêcher l’extrême droite d’accéder au pouvoir, mais aussi offrir une alternative républicaine et inclusive. La division, en revanche, ne ferait que renforcer ceux qui prônent la division et la haine.

 

Crédit Photo Raphaël Arnault : ©PHOTOPQR/Joël PHILIPPON/MAXPPP

Crédit photo Philippe Pascal : DR

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