Les conseils d’Adrien, le festivalier fou
- 29 juillet 2017
- Marie-Rachel APARIS
- 0
Le festival a ses adeptes et même ses fans. Dans les files d’attente on peut croiser des passionnés qui se programment un réel marathon théâtral. Un petit cercle d’initiés pour qui le mois de juillet c’est Noël au soleil. Adrien fait partie de cette bande de festivaliers fous.
InfoAvignon : Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
Adrien : Je m’appelle Adrien Mariani j’ai 32 ans et je vis à Grenoble. Je suis ludothécaire et animateur biodiversité dans un centre social. Je suis passionné de théâtre et tous les week-end de juillet je fais des aller-retour sur Avignon pour voir un maximum de pièce. Une quinzaine en moyenne chaque année.
IA: A combien d’éditions du festival avez-vous participé ?
A: J’ai commencé le festival intensément en 2008. Donc j’en suis à ma dixième !
IA : Vous pouvez nous parler de votre plus beau souvenir à Avignon ?
A: Le tour complet du cœur, de la compagnie Attention fragile. La pièce durait 3h00 et retraçait toute l’oeuvre de Shakespeare. Je crois que ma passion du théâtre a démarré à ce moment là. Il y a eu aussi Tout le ciel au dessus de la terre en 2012. Un texte provocant et violent. Il y avait de la valse chinoise, on a pas souvent l’occasion d’en voir. Je suis sorti de là boulversé.
IA : Et le pire souvenir ?
A: Cette année, Ibsen Huis. Pour moi c’est la victoire de la télévision sur le théâtre. C’est terrible. Si on ajoute à ça des idées de mise en scène des années 90. Le résultat est vraiment décevant. A éviter.
IA : Des coups de cœur pour l’édition 2017 ?
A: Oui je conseille vivement Grain au Nouveau ring. Un seul en scène bouleversant et magnifique.
Néant au Théâtre de l’Oulle. Genre de clown dansant, frais et très original.
La dévorée, Villeneuve en scène. Un spectacle de cirque sur les vampires. Assez fou.
Enfin pour citer de le programmation IN, Le sec et l’humide. Une conférence sur le nazisme mise en scène. Le fond sert la forme et la forme sert le fond. Techniquement merveilleux.
- 29 juillet 2017
- Marie-Rachel APARIS
- 0