Raconte moi ton Avignon : Bruno Lajara et Perrine Fovez

InfoAvignon : Vous avez participé à combien d’éditions du festival ?

Bruno Lajara et Perrine Fovez : Entre 1997 et 2017, sept en tout.

IA : Pouvez-vous nous raconter votre plus beau souvenir à Avignon ?

BL : La première édition, on jouait l’Eveil du printemps. On été fauchés. A deux mois du festival on avait toujours pas de logement. Avec les potes de Debout sur les
Zinc, on était 18 en tout, on a trouvé un mas à retaper contre le logement gratuit. A Saint Siffret près d’Uzes. Il y avait des tentes partout, une yourte, c’était le bœuf tous les soirs… La pièce a été un succès l’année suivante les gars de Debout sortaient leur premier album. C’est un peu là où tout s’est enclenché.

IA : Et le plus mauvais souvenir ?

BL: En 2008, pour la pièce une Chenille dans le cœur. On a eu genre 5 personnes tous les jours, et que des pros. Les critiques étaient bonnes mais le public pas au rendez-vous. Un jour, en pleine représentation, on entend hurler «  Y a quelqu’un ?!  C’est la factrice, c’est pour un recommandé ! ». J’ai du descendre de la régie pour lui expliquer que c’était le festival et qu’une pièce était entrain de se jouer. En y repensant c’était quand même très drôle !

IA : Des endroits préférés pour faire la fête ?

BL : Je ne suis pas trop bar du In. Je préfère une bonne bouffe aux Carmes ou aux Corps-Saints. J’adore la Strada aux Angles, ça permet d’échapper un peu à la folie du festival.
PF : Moi je fonctionne au grè des rencontres et je reste souvent là où on joue, en ce moment je suis beaucoup à l’Artéphile.

IA : Et pour manger ?

PF: Le Jardin des Gourmets, rue des Teinturiers, le cadre est agréable, peu de passage on ne se fait pas tracter (rires).
BL : Moi c’est le Simple Simon, j’adore !

IA : Quels lieux préférez-vous à Avignon ?

BL : Tous les endroits qui permettent de respirer et d’échapper à la frénésie. Le Rocher de Doms ou la péniche qui va à la Barthelasse par exemple.
PF : Moi ça change à chaque fois, j’adore les petites rues avignonnaises et je me déplace à vélo, je me régale !