Le 30 juin, le Cellier des Chartreux crée l’événement

Foodtrucks, dégustations, concerts…Le 30 juin, le Cellier des Chartreux crée l’événement, préparez-vous pour une soirée unique à Pujaut. Le principe : Achetez 3 verres de vins pour 5 euros ! Thierry Wambergue a rencontré les responsables de ce fleuron des vins provençaux et languedociens. Portrait…

Un peu comme la poussière sur une bouteille, il demeure un voile de méconnaissance sur les caves coopératives. Le Cellier des Chartreux est une véritable vitrine de ce qu’elles savent être aujourd’hui. Longévité, volonté, innovation, passion matérialisés en croissance et récompenses.

En 2005, le CA du Cellier des Chartreux était de 4 millions €. Il avoisine aujourd’hui les 12 millions €. Si pour les latins, la vérité était dans le vin, pour Christophe Novara et ses équipes, c’est la qualité qui y est omniprésente ; et toujours à améliorer.

Du vin dans de l’eau

En 2001, le Cellier des Chartreux inaugure ses toutes nouvelles installations situées le long D6580 sur la commune de Pujaut. A l’automne 2002, les abords se sont transformés en un vaste lac. Les intempéries engloutissent, en quelques heures, 3,5 millions €.

Qu’à cela ne tienne. Avec le concours de l’armée et des Pujaulins, une chaîne humaine évacue tous les cartons, situés au dessus du niveau des eaux. Même les caprices de Dame Nature n’ont pu venir à bout d’une aventure commencée en 1929. A cette époque, la cave coopérative est créée sur la commune de Sauveterre.

Quelques 60 ans, plus tard, elle est vouée à disparaître ; vétusté des installations, situation géographique compliquée, faiblesse de la production. Pourtant, dans ce laps de temps, le vignoble s’est déplacé. Les premiers cépages dits du « Nouveau Monde » sont plantés dans la plaine de Pujaut ; Chardonnay, Cabernet, Merlot …

1993 : une pierre blanche dans le vignoble

Cette année-là, un Groupement d’intérêt Economique est créé. Alain Jouffret arrive à la présidence. Entrepreneur miroitier et propriétaire de vignes, il croit au commerce de détail et à la vente directe. Il crée des petits dépôts, où le vin est livré en vrac puis vendu à la tireuse. Au sein des caves coopératives, le Cellier est précurseur dans ce domaine. Malgré un contexte économique défavorable, il poursuit sa marche en avant en créant une chaîne Bag in Box, et en modernisant son système de vinification Dans ce contexte, Christophe Novara accède à la présidence, en 2005.

Le discours d’un président

Christophe témoigne : « J’arrive avec un projet d’entreprise qui passe par l’amont. A terme, il n’y a que la qualité qui se vend. Le monde viticole est en pleine mutation. J’ai proposé aux vignerons un cahier des charges, fondé sur la rémunération différenciée. Dorénavant, tous les raisins qui rentrent dans la cave, seront rémunérés à leur qualité intrinsèque. Ceci passe par un contrôle technique systématique avant rentrée. » L’ensemble des vignerons a accepté ce projet ; même s’il portait sur le sujet sensible de leur rémunération. Des embauches ont été réalisées ; œnologues, ingénieurs agronomes,…

La vie redevient rose

La fin de la première décennie propose de beaux millésimes et une revitalisation des différents marchés. A la fin de chaque année, la cave fait goûter à ses vignerons les résultats des vinifications et des sélections parcellaires. A la même époque, l’engouement pour le rosé se développe. En 2005, la cave en produisait 4 000 hl, aujourd’hui le volume correspond à 20 000 hl. Ceci correspond à une nouvelle étape, qui consiste à augmenter les rendements des vignes nécessaires pour un bon rosé.

En 2013, 1 200 m2 supplémentaires de stockage sont construites. Et en 2016, le cellier se rapproche d’une vingtaine de vignerons de Saint Gervais. Ceci implique des investissements conséquents en termes de cuverie et d’embouteillage.

Un rapport qualité/prix dédié au réseau traditionnel

Seuls 2 % de la production empruntent les canaux de la grande distribution. 98 % passent par les cavistes, grossistes, et les Cafés Hôtels Restaurants. Ce réseau commercial conséquent regroupe près de 3 000 clients, implantés sur toute la France. Ces réseaux traditionnels permettent d’être quasiment au contact du consommateur final. Les produits, dont la plupart sont multi-médaillés, sont accessibles dans le commerce, à un prix voisin de 5 €.

Un délicieux chat dans la gorge

Il ne se passe pas un millésime sans que le Cellier n’investisse dans l’innovation ou crée de nouveaux produits. Christophe confie l’initiation des projets innovants à Antoine Gomez, Maître de Chais et Frédéric Sablayrolles, Directeur de Production. Sur le plan environnemental, l’entreprise s’inscrit dans le développement durable par le biais de la lutte raisonnée.

Cette implication permanente permet la création de 2 produits nouveaux par an. Elle permet, surtout à Christophe, de se concentrer sur leur marketing. En 2013, un certain chat, de l’ordre des Chartreux, a posé une patte durable sur la marque, quelle que soit sa couleur. De 40 000 bouteilles vendues la première année, les prévisions de 2017 tablent sur 320 000 bouteilles. … Alors si l’on considère qu’un chat a neuf vies …

Le Cellier des Chartreux en chiffres

CA : 12 millions €
Un caveau situé sur la
18 employés sur site
12 employés dans les magasins
55 000 hl produits – Rouge – Blanc – Rosé
100 % de la production commercialisée en conditionné ; bouteilles et bag-in-box
Capacité d’embouteillage : 100 hl/j

Points de vente :

Cellier des Chartreux
D. 6580 30131 Pujaut (Gard) FRANCE –
04 90 26 30 77
du lundi au samedi de 8H30 à 12H30 et de 14H à 18H30
Dimanche : de 9H00 à 12H30 et de 15H00 à 19H00
Bureaux T. 04 90 26 39 40

Cave Magali
Quartier ds Areniers
13 690 Graveson
04 90 95 71 12

Vilavigne
Route de Morières
84130 Le Pontet
04 90 32 21 00

http://cellierdeschartreux.fr/